Le livre de l'été
La coupe est pleine
Dédé l’avait prédit en me serrant la main : « la coupe est le reflet du championnat ». Le peroxydé d’Orange a surenchérit en me caressant l’épaule : « Vous êtes vraiment une très belle équipe ». La femme de l’arbitre a confirmé en nous caressant du regard : « Vous êtes très beaux ».
C’est bon un match gagné d’avance et de bout en bout. Les matchs arrachés d’un but au début de saison ont eu un effet cliquet sur l’équipe : nous ne pourrons plus faire de « La Rochelle » après avoir appris à aimer la victoire et le champagne sous la douche.
Face à une équipe diminuée, nous n’avons pas hésité et, mieux, nous avons appuyé là où ça fait mal : le black ne revient pas en défense ? Rava ne l’attend pas. Personne ne monte sur Igor ? Igor monte sur eux. Le black passe devant nous à l’engagement ? Papy pousse (exprès) la balle sur lui pour le faire sortir. Samir s’énerve ? Polo le dénonce illico auprès de l’arbitre. De là à dire qu’il faut être une bande de fachos sans scrupule pour gagner… Mais, merde, contre ces forçats de BDF, le vice est une vertu. Et même si notre naïveté (dont me parlait le peroxydé avant le match en descendant sa main) affleure toujours, comme lors de ces 2mins à 6 contre 3 où l’on n’a pas réussi à faire la différence, nous avons bien fait de laisser notre âme romantique au vestiaire, pour les câlins d’après match.
La Bêt a mué cette saison : la Bêt est enfin une Bête. Et une belle bête même !
L’Equipe était là
Grichka : Il a crié comme prévu pour affirmer sa virilité devant une Stéphanie, pas impressionnée pour un sou par « son numéro de chien fou qui aboie en remuant la queue » comme elle le dit si bien. On l’a tout de même surprise à lever la tête de son livre à deux ou trois reprises. En bon joueur de poker, il a passé quand il le fallait et a bien distribué le jeu. Seule ombre au tableau, Il a déposé plainte, victime d’une agression à la sortie du stade au volant de sa voiture de sport. Comme une vraie star.
Fred : Sous les yeux de son family club, il a arrêté de cracher, de jurer, et s’est mis à enfiler les perles, bien servi par des coéquipiers attendris. Le fils de Samir, lui, s’est pris une baffe. C’est beau d’être papa.
Rava : En bon partenaire, Paulo avait pensé à décharger sa pression sur les épaules de son ailier, mais cette semaine était celle des « capocanoniere ». Après le doublé de SuperPippo, le décuplé de WonderRava (10/11 au tir). Combien de buts mettra Rava quand il sera papa ?
Paulo : Déchargé donc de toute pression par la performance de Rava et la titularisation d’Igor, il a participé au festival offensif. Tout le monde a donc marqué. Il a aussi fait avancer le handball à sa façon : quand le ballon touche le plafond, nous savons maintenant que la balle est rendue au gardien.
Papy : Il le fait exprès ? Il l’a fait exprès… Il paraît que les filles se disent ça aussi...
Fab : Et oui, tout le monde a marqué… Avec Il a mérité son chamois de bronze en slalomant entre les gros piliers de BDF. Il faut dire que les portes n’étaient pas très coulissantes. Avec son Boulard dans le vestiaire – une figure osée qui pourrait devenir imposée -, on était de vrais Pacha…
Igor : Il n’a pas manqué son UV de SHS pour rien. Le gardien adversaire connait maintenant tous les sens d’une « tête bien faite ». Des scoots de grands cabinets étaient là et penseraient à lui pour des missions de redressement… musclées.
Fanch : Le beurre et l’argent du beurre. Corrompu par BDF, mais convaincu que nous gagnerions même sans lui, il a encaissé tous les tirs du black et le chèque qui a permis de payer l’étoile sur le polo (et non pas de se payer l’étoile de Paulo). Quand on dit que tout le monde a marqué… Pour ne pas perdre la face, il a retrouvé son agressivité du mercredi soir sur quelques arrêts rageurs. A noter, sa réconciliation avec Rava qui a eu le droit de s’essuyer dans sa serviette Mickey.
Micro : Toujours là au bon moment, son retour a permis de rééquilibrer l’équipe qui, sans lui, aurait penché à gauche et d’immortaliser la remise de la coupe qui, sans lui, aurait manqué de paparazzi. Attention, ce gars là est un martien : fin comme un oiseau, son polo XXL le moule…
Modes et travaux
Un grand bravo à Fanch pour ses talents de couturière. Le Polo-étoilé-doré est déjà un must. Si, rien n’est trop beau pour notre belle équipe, en revanche, il a vu certains d’entre nous un peu grands… Toute la Bêt, pour Fanchette, a les épaules de Polo.
Cuisine actuelle
La voiture-bar de Jean-Claude était bien chargée. A la fin, certains disent que c’était lui le plus chargé avec sa voiture-ivre… Dans tous les cas, c’est la recette de l’Orchidée qui a trinqué et son patron qui fait la gueule.
Ushuaia
La ligue Fipo n’a pas signé le pacte écologique de Nicolas Hulot. « Les générations futures, a dit Dédé, si elles sont pas contentes, elles avaient qu’à arriver avant… ». A noter que Lelarge, avec son œil arbitral affuté, a réussi à apercevoir une bouteille en verre derrière les deux traits rouges qui la barraient. Quand la ligue fera-t-elle le tri de ses déchets ?
Le monde est à nous
Jean-Claude : « Faut venir au championnat de France, il est pour vous ! »
Le petit Lelarge : « j’étais vraiment pour vous »
Jean-Claude : « Allez-y, le saucisson, le cake, les binouzes, c’est pour vous ! »
La femme de l’arbitre : « je suis vraiment toute à vous »
Dédé l’avait prédit en me serrant la main : « la coupe est le reflet du championnat ». Le peroxydé d’Orange a surenchérit en me caressant l’épaule : « Vous êtes vraiment une très belle équipe ». La femme de l’arbitre a confirmé en nous caressant du regard : « Vous êtes très beaux ».
C’est bon un match gagné d’avance et de bout en bout. Les matchs arrachés d’un but au début de saison ont eu un effet cliquet sur l’équipe : nous ne pourrons plus faire de « La Rochelle » après avoir appris à aimer la victoire et le champagne sous la douche.
Face à une équipe diminuée, nous n’avons pas hésité et, mieux, nous avons appuyé là où ça fait mal : le black ne revient pas en défense ? Rava ne l’attend pas. Personne ne monte sur Igor ? Igor monte sur eux. Le black passe devant nous à l’engagement ? Papy pousse (exprès) la balle sur lui pour le faire sortir. Samir s’énerve ? Polo le dénonce illico auprès de l’arbitre. De là à dire qu’il faut être une bande de fachos sans scrupule pour gagner… Mais, merde, contre ces forçats de BDF, le vice est une vertu. Et même si notre naïveté (dont me parlait le peroxydé avant le match en descendant sa main) affleure toujours, comme lors de ces 2mins à 6 contre 3 où l’on n’a pas réussi à faire la différence, nous avons bien fait de laisser notre âme romantique au vestiaire, pour les câlins d’après match.
La Bêt a mué cette saison : la Bêt est enfin une Bête. Et une belle bête même !
L’Equipe était là
Grichka : Il a crié comme prévu pour affirmer sa virilité devant une Stéphanie, pas impressionnée pour un sou par « son numéro de chien fou qui aboie en remuant la queue » comme elle le dit si bien. On l’a tout de même surprise à lever la tête de son livre à deux ou trois reprises. En bon joueur de poker, il a passé quand il le fallait et a bien distribué le jeu. Seule ombre au tableau, Il a déposé plainte, victime d’une agression à la sortie du stade au volant de sa voiture de sport. Comme une vraie star.
Fred : Sous les yeux de son family club, il a arrêté de cracher, de jurer, et s’est mis à enfiler les perles, bien servi par des coéquipiers attendris. Le fils de Samir, lui, s’est pris une baffe. C’est beau d’être papa.
Rava : En bon partenaire, Paulo avait pensé à décharger sa pression sur les épaules de son ailier, mais cette semaine était celle des « capocanoniere ». Après le doublé de SuperPippo, le décuplé de WonderRava (10/11 au tir). Combien de buts mettra Rava quand il sera papa ?
Paulo : Déchargé donc de toute pression par la performance de Rava et la titularisation d’Igor, il a participé au festival offensif. Tout le monde a donc marqué. Il a aussi fait avancer le handball à sa façon : quand le ballon touche le plafond, nous savons maintenant que la balle est rendue au gardien.
Papy : Il le fait exprès ? Il l’a fait exprès… Il paraît que les filles se disent ça aussi...
Fab : Et oui, tout le monde a marqué… Avec Il a mérité son chamois de bronze en slalomant entre les gros piliers de BDF. Il faut dire que les portes n’étaient pas très coulissantes. Avec son Boulard dans le vestiaire – une figure osée qui pourrait devenir imposée -, on était de vrais Pacha…
Igor : Il n’a pas manqué son UV de SHS pour rien. Le gardien adversaire connait maintenant tous les sens d’une « tête bien faite ». Des scoots de grands cabinets étaient là et penseraient à lui pour des missions de redressement… musclées.
Fanch : Le beurre et l’argent du beurre. Corrompu par BDF, mais convaincu que nous gagnerions même sans lui, il a encaissé tous les tirs du black et le chèque qui a permis de payer l’étoile sur le polo (et non pas de se payer l’étoile de Paulo). Quand on dit que tout le monde a marqué… Pour ne pas perdre la face, il a retrouvé son agressivité du mercredi soir sur quelques arrêts rageurs. A noter, sa réconciliation avec Rava qui a eu le droit de s’essuyer dans sa serviette Mickey.
Micro : Toujours là au bon moment, son retour a permis de rééquilibrer l’équipe qui, sans lui, aurait penché à gauche et d’immortaliser la remise de la coupe qui, sans lui, aurait manqué de paparazzi. Attention, ce gars là est un martien : fin comme un oiseau, son polo XXL le moule…
Modes et travaux
Un grand bravo à Fanch pour ses talents de couturière. Le Polo-étoilé-doré est déjà un must. Si, rien n’est trop beau pour notre belle équipe, en revanche, il a vu certains d’entre nous un peu grands… Toute la Bêt, pour Fanchette, a les épaules de Polo.
Cuisine actuelle
La voiture-bar de Jean-Claude était bien chargée. A la fin, certains disent que c’était lui le plus chargé avec sa voiture-ivre… Dans tous les cas, c’est la recette de l’Orchidée qui a trinqué et son patron qui fait la gueule.
Ushuaia
La ligue Fipo n’a pas signé le pacte écologique de Nicolas Hulot. « Les générations futures, a dit Dédé, si elles sont pas contentes, elles avaient qu’à arriver avant… ». A noter que Lelarge, avec son œil arbitral affuté, a réussi à apercevoir une bouteille en verre derrière les deux traits rouges qui la barraient. Quand la ligue fera-t-elle le tri de ses déchets ?
Le monde est à nous
Jean-Claude : « Faut venir au championnat de France, il est pour vous ! »
Le petit Lelarge : « j’étais vraiment pour vous »
Jean-Claude : « Allez-y, le saucisson, le cake, les binouzes, c’est pour vous ! »
La femme de l’arbitre : « je suis vraiment toute à vous »
posted by T4llec Family at
4:17 PM
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