UNE FIN DE BET
Champion à deux journées de la fin d’un championnat qui n’en compte pas tant que ça, l’exploit était là. On sait combien il est difficile de rester motivé, de répondre à l’attente du public, des médias – le Journal de la ligue Fipo que Fanch consulte assidûment, le blog, les CR… - et surtout l’envie décuplée d’adversaires avides d’un exploit.
La Bêt a résisté, n’a rien lâché, a tenu. Elle reste in-vain-cue. Et celui de Fanch sur le banc.
On ne va pas revenir dans le détail sur ces deux derniers matchs. La terrible fessée reçue par Accenture dans la lignée de l’euphorie du titre est sévère pour cette société qui fait vivre certains foyers de la Bêt. Nous étions tout simplement irrésistibles. Une démonstration de puissance collective : + 10 et quoi qu’en dise Fanch, des tirs variés même aux ailes.
Orange et les arbitres nous avaient tendu un piège : le WE du 1er mai, jouer dans une salle à 40 degrés, à 4 pendant ¼ d’heure, avec 8 pénaltys contre nous et un gardien à 80% d’arrêts, ça fait beaucoup… Mais pas encore assez pour une Bêt, jamais plus dangereuse que blessée. Menés de 7 points après 20 min, de 4 à la mi-temps, en tête (+2) en seconde, le bandit manchot nous a refusé le but de la victoire sur une zone… à 9 mètres. Voilà pour le film. Une photo en cadeau : Tarzan, un peu dans le rouge, prend quelques cartons jaunes et 2 min. C’est Fanch qui rentre à sa place. 13 secondes plus tard, on retrouve de nouveau les deux compères sur le banc. La photo était belle. Fanch apprend vite et il a tellement l’habitude d’imiter Tarzan… Des gardiens qui choisissent de jouer dans le champ, ça finit forcément sur le banc.
Au final, un match pas si nul qui remplit 2 objectifs : la Bêt reste invaincue mais, ultime élégance, elle conserve un horizon pour la prochaine saison…
Le tournant du championnat restera ce début d’hiver et ces 3 matchs clefs gagnés d’un but contre 3 favoris pour le titre (Accenture, BNP1 et BDF). Peut-être que le changement de propriétaire de l’Orchidée y est aussi pour quelque chose… Mais plus certainement – je me répète au fil des CR -, c’est notre état d’esprit qui a fait la différence. Ségolène Royal l’a dit: «Il y a un immense respect entre les joueurs, il n'y a pas de jalousie entre eux. Il y a des talents individuels qui se respectent les uns les autres, mis au service d'une dynamique collective. Chacun est à son poste, ils ne cherchent pas à se piétiner les uns les autres. Tous ces talents individuels sont mis au service d'un jeu collectif. Lorsque la bataille est engagée, tout le monde joue sa partition avec un chef d'équipe.» (source Le Figaro, juillet 2006)
On peut être fiers de cette aventure collective, de ces victoires auxquelles tout le monde a pris part. Par décret présidentiel, tous ceux qui ont joué au moins 1 match sont considérés champions. Bravo donc à Arnaud, Pancho et Polo.
L’assiduité étant la première des vertus, ci-joint un bilan joueur par joueur par ordre du nombre d’apparitions
La Bêt a résisté, n’a rien lâché, a tenu. Elle reste in-vain-cue. Et celui de Fanch sur le banc.
On ne va pas revenir dans le détail sur ces deux derniers matchs. La terrible fessée reçue par Accenture dans la lignée de l’euphorie du titre est sévère pour cette société qui fait vivre certains foyers de la Bêt. Nous étions tout simplement irrésistibles. Une démonstration de puissance collective : + 10 et quoi qu’en dise Fanch, des tirs variés même aux ailes.
Orange et les arbitres nous avaient tendu un piège : le WE du 1er mai, jouer dans une salle à 40 degrés, à 4 pendant ¼ d’heure, avec 8 pénaltys contre nous et un gardien à 80% d’arrêts, ça fait beaucoup… Mais pas encore assez pour une Bêt, jamais plus dangereuse que blessée. Menés de 7 points après 20 min, de 4 à la mi-temps, en tête (+2) en seconde, le bandit manchot nous a refusé le but de la victoire sur une zone… à 9 mètres. Voilà pour le film. Une photo en cadeau : Tarzan, un peu dans le rouge, prend quelques cartons jaunes et 2 min. C’est Fanch qui rentre à sa place. 13 secondes plus tard, on retrouve de nouveau les deux compères sur le banc. La photo était belle. Fanch apprend vite et il a tellement l’habitude d’imiter Tarzan… Des gardiens qui choisissent de jouer dans le champ, ça finit forcément sur le banc.
Au final, un match pas si nul qui remplit 2 objectifs : la Bêt reste invaincue mais, ultime élégance, elle conserve un horizon pour la prochaine saison…
Le tournant du championnat restera ce début d’hiver et ces 3 matchs clefs gagnés d’un but contre 3 favoris pour le titre (Accenture, BNP1 et BDF). Peut-être que le changement de propriétaire de l’Orchidée y est aussi pour quelque chose… Mais plus certainement – je me répète au fil des CR -, c’est notre état d’esprit qui a fait la différence. Ségolène Royal l’a dit: «Il y a un immense respect entre les joueurs, il n'y a pas de jalousie entre eux. Il y a des talents individuels qui se respectent les uns les autres, mis au service d'une dynamique collective. Chacun est à son poste, ils ne cherchent pas à se piétiner les uns les autres. Tous ces talents individuels sont mis au service d'un jeu collectif. Lorsque la bataille est engagée, tout le monde joue sa partition avec un chef d'équipe.» (source Le Figaro, juillet 2006)
On peut être fiers de cette aventure collective, de ces victoires auxquelles tout le monde a pris part. Par décret présidentiel, tous ceux qui ont joué au moins 1 match sont considérés champions. Bravo donc à Arnaud, Pancho et Polo.
L’assiduité étant la première des vertus, ci-joint un bilan joueur par joueur par ordre du nombre d’apparitions
Ont presque joué tous les matchs (au moins 14 joués)
Grichka : le seul présent à tous les matchs. Et à l’heure en plus. Et jusqu’au bout en plus (cf son but à la dernière seconde contre Accenture et son front éclaté lors du dernier match). Nous resterons toujours Grichka dépendants. Intransférable.
Fanch : Most Improved Player. Même – surtout ? – malade, il est à 80% de paniers réussis à l’échauffement et 100% de feuilles de matchs postées. Dédé et Guy ne se sont pas trompés en le considérant comme leur « âme sœur » (c’est comme ça qu’ils disent « fils spirituel »).
Fred : sa saison a fait du bruit. Il s’est cassé la voix tous les samedis tout en faisant gueuler les adversaires. Le président de BDF penserait à lui pour remplacer raisin sec et Eugène.
Rava : Il a enfin passé avec régularité le cap des 7 buts (source : Pifo-Polo) pronostiqué par Igor et déjà pressenti en son temps par Rolland. Cet éternel espoir a pourtant du mal à trouver un club en Chine.
Polo : les statistiques officielles ne notent sa présence qu’à un seul match (10 buts attribués)… Mais les stats Pifo, c’est comme les stats de la délinquance avec Sarko et celles du chômage avec Borloo : elles sont aveugles aux réalités profondes. Le Président est non seulement le meilleur contreur du championnat, non seulement le moteur de notre aventure collective, mais en plus, il est marié à la Présidente. Dédé lui aurait proposé une place au board de la Ligue.
Ont joué à peu près 10 matchs
Papy : malgré une vie extra-handballistique chargée, des retards à l’entraînement et aux matchs, il est toujours présent au bon moment : sa passe décisive pour Rava à la dernière minute du match aller contre BDF en est un exemple cher à votre serviteur. Très présent sur le marché des transferts… sexuels seulement.
Igor : entre deux avions, la grosse Berta a fait comprendre à nos adversaires qu’ils étaient le temps d’un match, nos ennemis. On l’imagine donc mal jouer avec des rosbeefs l’an prochain. Capitaine consensuel dans une équipe noyautée par les Tigers de la Cannebière et les royalistes-tout-sauf-sarkozystes.
Raph : Playmobil a le vent en poupe mais la coupe toujours impeccable. Apte à répondre aux taquineries des aînés (« Le 5, il marque jamais »), il est rentré dans la cour des grands. Devrait signer son premier contrat Bêt professionnel.
Tarzan : Most 2mins Player, c’est un joueur « engagé » sur tous les fronts, dans les cages comme sur le champ. Il sait faire ce grand écart et c’est précieux. En contact permanent avec la police…
Fab : Comme pour Polo, les stats ne disent pas tout. Toujours prêt à partir à la maternité, So fast so quick était au four et au moulin. Fier de son mignon, Rolland aimerait le faire jouer avec les filles de Cergy. Aquahomo le relance également souvent.
Seby : il ne prend pas la grosse tête malgré toutes les casquettes ramassées. Les frères Acariès penseraient à lui pour relancer Brahim Asloum.
Otis : Rookie of the year. Il a su imposer son surnom aussi vite qu’un Rava, un Bogdanov ou un Tarzan en leurs temps. Le signe d’une intégration réussie.
Big Mat : ses 4 buts, qu’il ait ou non joué, pèsent dans la balance et dans la mâchoire des goals. Il paraît que les filles du mercredi aimeraient le voir partir… Que fait la Police ?
Ont quand même joué une bonne demi-douzaine de matchs
Micro : de retour au mercato de manière opportun(ist)e pour lui comme pour la Bêt. Il a apporté son second souffle légendaire (ah, la trompette du Bosphore…). Ne partirait que pour une expérience à l’étranger.
Mouflon : un vrai esprit de Bêt qui l’a même poussé à hiberner lors de la saison des pluies… Il fonce tête baissée dans la prochaine saison.
Charlot : ce feu follet affole les défenses, les arbitres et les douches. Il faut absolument récupérer les originaux de ses cassettes…
Reida : cherche encore son surnom pour l’année prochaine… Beaucoup moins rapide que sur le terrain ! Le patron de l’Orchidée lui aurait proposé un CDD.
N’ont pas joué beaucoup mais on a beaucoup pensé à eux
DSP : entre 2 couscous, il est venu déguster une merguez à l’Orchidée . Toujours aussi solide autour d’une table, il est très attendu au dîner du 9 mai.
Pancho : Pour son match dans les buts et malgré son maillot, il mérite aussi sa médaille.
Jeff : Il a vite compris qu’il serait difficile pour lui de garder sa place dans l’équipe.
Mickey : il a mis son maillot le jour des matchs en descendant les ramblas. Hombre !
Vince : il a attendu toute la saison qu’on le rappelle. Son cuir va sentir la naphtaline.
Figo : officiellement, il ne regrette pas son choix… Il se défoule sur sa barre en fonte et son vélo d’appartement pour compenser le manque. Sa femme s’étonne aussi qu’il prenne systématiquement une douche le mercredi soir.
K2000 : son poignet est plus que jamais souple. Aquahomo est sur les rangs.
Snake : il félicite tout le monde sauf Grichka.
Kalib : comprenant que Rava était intouchable, il a suivi Jeff au Chesnay…
Duss : il me fait dire qu’il y a encore quelques VHS de Vietnam Paradiso disponible à la vente.
Ce sont les autres qui en parlent le mieux
Un pensionnaire du CROUS : « La ligue Fipo, c’est un championnat parallèle entre la N1 et la N2… Le gars qui se prend pour Rahan, il est remplaçant de l’équipe réserve… C’est le géant et le futé qui m’ont expliqué ça…»
BNP1 : « Vous avez le niveau N3 »
Accenture : « Les gars, on savait que ce serait un combat, faut rien lâcher même si c’est dur… »
Orange : « Il est beau le challenge aujourd’hui »
Les filles au gymnase : « Quelles brutes ! »
Rolland : « une belle omelette de champions »
- Salut Rolland, on est champion !
- Tu sais ce qu’on dit : faut pas arracher la racine, sinon ça repousse pas…
- Je vois ce que tu veux dire mais aucun risque, la base de l’équipe est la même depuis si longtemps…
- Et puis, achetez un guide…
- Et toi, tu veux toujours pas revenir nous coacher ?
- Non, j’y connais rien…
- Tu es le bienvenu au dîner si tu veux…
- Non merci, je suis allergique aux champignons…
- Rolland, t’es hallucinogène.
