Le résumé : BET bat BNP1 +2
3 points pris à l’extérieur contre un adversaire direct pour le titre. C’est donc un très bon résultat, doublé d’un très beau match. On a le droit d’être ambitieux mais on n’a pas le droit d’oublier l’émotion, la magie, l’art…
Un match épique où solidarité, combat, suspens, adrénalines n’étaient pas des effets d’annonce. Les ingrédients sont simples mais la recette a été compliquée : Une première mi-temps sérieuse contre une équipe en infériorité numérique pendant plusieurs minutes nous permet de mener + 8 à la pause. Un ENORME début de deuxième mi-temps contre une équipe en pleine possession de ses moyens (en gros, 3 blacks enchaînés) permet d’accentuer notre avance à la mi-temps de la deuxième mi-temps : +10 à 15mins de la fin. Et, dessinant un chiasme sur la rencontre, les cartons et les 2mins diminuent notre équipe de braves. La fin du match est débridée, les blacks déchaînés mais la Bêt, même en infériorité numérique résiste et remporte une victoire qui laisse des traces sur les corps et dans les cœurs.
On en reparlera dans un an, on en reparlera à nos enfants… Fanch leur racontera l’histoire de la Bêt de Fort Alamo…
Compte rendu type L’Equipe :
Nico : 8,5
La bêt était bien gardée. Un arrêt de l’espace sur une contre attaque et un penalty sortis à quelques secondes d’intervalle et à 2 mins de la fin… « Super Nounou a manqué au moment de la feuille de match, mais pas dessus » a lancé Nico à la fin du match en défi au « barbu bouffeur de cul », comme il l’appelle amicalement.
Grishka : 8.5
La machine. Quelle que soit le contexte technico-tactique, le capitaine a donné du rythme à la rencontre et joué tous les coups à fond. James Blonde est une tête brûlée.
Mat : 8.5
Il enfile tout : buts, cartons, perles sur le banc…
Polo : 8,5
Le couteau suisse. D’une main il retient son défenseur, de l’autre, il réclame les 2 min., d’une troisième, il tire en lucarne, d’une dernière il se remet le slip en place.
Tarzan : 8,5
Très concentré sur ses passes d’ailier à ailier, il en a oublié de gueuler. On a donc compris que c’est pour animer les rencontres ennuyeuses qu’il joue parfois avec nos nerfs.
Fred : 8,5
« Allaite-le si tu peux ». Il a bu du petit lait… Papa s’est transformé en machine à traire les ballons pour sevrer de bonnes passes ses coéquipiers… Certains diront qu’il n’était pas obligé de téter le président à la fin du match.
Rava : 8,5
Comme d’habitude.
Lu dans Le Canard enchaîné :
« Frêche est il Bêt ? »
« Georges Frêche a une nouvelle fois fait une sortie remarquée en prenant cette fois à partie le recrutement de BNP1 et pour prétexte sa défaite contre une jeune équipe d’éternels espoirs du handball français : "Les Barjots n’ont pas besoin de recruter des grand blacks dopés pour gagner. Voilà un exemple pour l’équipe de France". No comment. »
Prochaines étapes :
mercredi à 20h pour refaire le match.
